lunedì 31 gennaio 2011

Algèrie: marches interdites dans la capitale

Le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a réaffirmé l’interdiction de toute marche pacifique dans les rues d’Alger, pour des « raisons de sécurité ». Pourtant la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » ( qui rassemble des syndicats autonomes, des associations et des militants politiques et des droits de l’homme) a prévu de manifester samedi 12 février pour revendiquer notamment la levée de l’état d’urgence. Et avant elle, des chômeurs veulent aussi battre le pavé. Les jours qui viennent s’annoncent agités.

Si l’on en juge par les moyens humains et matériels importants dont dispose aujourd’hui la police algérienne, il est presque impossible de braver l’interdiction de manifester. Toute tentative se transforme automatiquement en une épreuve de force.

Pour le moment, on ne voit pas d’alternative à ce bras de fer, dit-on, dans l’entourage des organisateurs nullement découragé par des défections dont celle du FFS, Front des forces socialistes. Le plus vieux parti d’opposition estime, grosso modo, que les conditions ne sont pas réunies et plaide pour davantage de concertation.

Deux nouveaux cas de tentative d’immolation par le feu ont été signalés samedi dont celle d’un salarié dont le contrat de travail n’a pas été renouvelé. Dans cet ordre d’idées, un «comité national de défense des droits des chômeurs» (fraîchement constitué et dont ignore pour le moment la composante) veut organiser un rassemblement le 6 février prochain pour réclamer notamment du travail au profit des chômeurs du Sahara.

Avec la marche du 12 février, maintenue malgré son interdiction, les jours qui viennent s’annoncent plutôt agités.

RFI.

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