domenica 2 dicembre 2012

Siria, le proposte di Brahimi si scontrano con il percorso dei paesi NATO



Nel breve commento cerco di spiegare la mia interpretazione delle dichiarazioni di Brahimi. Di seguito propongo anche, dal sito dell' ONU, il report sul rapporto del mediatore dell'ONU per la Siria al Consiglio di Sicurezza:

Brahimi ha finalmente parlato davanti alle Nazioni Unite.

E' intervenuto giovedì 29 novembre al Consiglio di Sicurezza e venerdì 30 all' Assemblea Generale. Nell' intervento al CdS, di cui riporto di seguito il report presente sul sito dell' ONU, ha detto che in questo momento le parti in conflitto non sono pronte a un negoziato e neanche le forze regionali. Un aiuto potrebbe venire solo dal Consiglio di Sicurezza se questo fosse unito.

Il percorso che vorrebbe fare ricalcherebbe le conclusioni dell' incontro avvenuto a Ginevra il 30 giugno 2012 quando si sono incontrati paesi della regione e i membri del Consiglio di Sicurezza. In quell' occasione fu indicato un piano che comprendeva la nascita di un governo di transizione, con la presenza di forze di opposizione e forze che in questo momento appoggiano Assad, e successive elezioni.

La Russia in precedenza aveva suggerito che le conclusioni della Conferenza di Ginevra diventassero una risoluzione del Consiglio di Sicurezza. La proposta di Brahimi sembra simile alla richiesta della Russia, ma ricordo che Francia, Gran Bretagna, membri permanenti del Consiglio di Sicurezza, i paesi del Golfo e la Turchia hanno riconosciuto come unico legittimo rappresentante della Siria la Coalizione Nazionale Siriana, il nuovo coordinamento dell' opposizione nato a Doha in Qatar l' 11 novembre scorso e questo è inconciliabile con le intenzioni del diplomatico algerino.

La strada che Brahimi vorrebbe intraprendere non ha quindi per ora l' assenso di Assad e si scontra frontalmente anche con il percorso dei paesi occidentali, Francia e Gran Bretagna in testa.

Ma questo in Italia non lo spiega nessuno.

Marco

Lakhdar Brahimi lance au Conseil de sécurité un appel à l'unité pour résoudre la crise en Syrie


29 novembre 2012 – Le Représentant spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a appelé jeudi le Conseil de sécurité à faire preuve d'unité et à adopter un plan qui constituerait la base d'un processus politique dans ce pays du Moyen-Orient, déchiré par les violences depuis 21 mois.

« La situation en Syrie n'est pas seulement mauvaise, elle ne cesse de s'aggraver », a indiqué M. Brahimi aux journalistes à la sortie du Conseil de sécurité, où il était venu faire un exposé sur les récents développements dans le pays. « Malheureusement, les parties elles-mêmes ne sont pas prêtes à une solution interne », a-t-il ajouté. « La région n'est pas non plus vraiment capable à l'heure actuelle de faciliter une solution politique. Le seul endroit où une telle solution peut prendre forme est le Conseil de sécurité », a-t-il estimé.

Après un triple véto sino-russe sur des projets de résolution successifs, le Conseil de sécurité n'est pas encore parvenu à trouver un accord sur les moyens de résoudre la crise.

M. Brahimi a déclaré avoir proposé un plan susceptible de mener à un processus politique. Toutefois, ses éléments ne peuvent pas être regroupés tant que le Conseil de sécurité n'est pas prêt à adopter une résolution comme base d'un processus politique.

Le Représentant spécial a noté qu'une telle résolution devrait s'appuyer sur le communiqué publié en juin à Genève par le Groupe d'action sur la Syrie et soutenu par les Nations Unies. Ce groupe comprend les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, les États-Unis et la France, ainsi que la Turquie, la Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et les Ministres des affaires étrangères de l'Iraq, du Koweït et du Qatar, en leur qualité de membres de la Ligue arabe.

« Ce qui devrait figurer dans cette résolution, je pense, c'est un processus dont les grandes lignes ont été tracées à Genève et qui débuterait par la mise en place d'un organe gouvernemental de transition doté des pleins pouvoirs exécutifs et s'achèverait par la tenue d'une élection. »

M. Brahimi a également noté que pour qu'un processus politique soit initié, un cessez-le-feu était nécessaire de toute urgence. De nombreux appels en ce sens ont été lancés, sans succès, y compris le dernier en date par M. Brahimi lui-même, à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha.

« Ce qu'il faut de toute urgence, c'est un cessez-le-feu durable, mais pour qu'il tienne, il doit être appliqué scrupuleusement et à cette fin, une opération de maintien de la paix devrait être déployée dans le pays », a souligné M. Brahimi.

Vendredi, M. Brahimi a prévu d'informer l'Assemblée générale de la situation en Syrie.

www.un.org

Nessun commento:

Posta un commento